Nouvelle mission chez EDF

Missions et références

Depuis juin 2012 : Architecture technique SAP chez EDF :

  • Etude de fusion des 8 instances SAP FI/CO pour la comptabilité EDF
  • Etude d’un parcours de migration vers une solution de Cloud Computing pour SAP
  • Rédaction de DATs (Document d'Architecture Technique) décrivant l'interface entre les besoins métier, les exigences de disponibilité/sécurité/confidentialité, les fonctionnalités du progiciel et les contraintes de production de l'infogérant
  • Migration de 90 instances SAP : ECC6, BW, Sap Content Server, SAP PI, SAP GRC, Solution Manager : Interface entre la MOA EDF, la DSI EDF et l'infogérant

 

De février à mai 2012 : Groupe Casino à Saint-Etienne avec les objectifs suivants :  

  • Rationaliser et améliorer les procédures de copie/refresh d'instances SAP
  • Gérer le projet de migration OS/DB de Windows/SQL Server vers Aix/DB2 de l'instance SAP orienté FI/CO
  • Mener des campagnes de mesure et d'amélioration de performances SAP
  • Qualifier et spécifier la mise en œuvre du monitoring des Business Processes avec Solution Manager
  • S'intégrer à l'équipe de support N3 et y apporter son expertise

 

Décembre2011-Janvier 2012 : OTAN CEPMA (Central Europe Pipeline Management Agency)

Mise en oeuvre d'un PRA pour la production Oracle/SAP

Réalisation technique :

  • Reprise de l’instance de production sur un serveur de secours
  • Import ZFS des volumes répliqués au niveau de la baie de disques Compellent
  • Paramétrage Oracle et SAP
  • Recette technique et fonctionnelle

 

De janvier à septembre 2011 : Tereos (Industrie du sucre et des céréales)

Définition de l'architecture technique permettant d'exécuter les nouveaux environnements de production

  • SAP ECC6 et Business Objects BI 4.0 : 40 000 SAPs
  • Autres environnements SAP : GRC, APO, TDMS
  • CI/DB Serveurs Sun M9000 + SAN HDS AMS2500

Gestion du projet de déploiement

  • Rédaction du Plan Qualité de Projet
  • Rédaction et suivi de planning
  • Coordination des intervenants

La théorie de l'information (Aurélien Bellanger)

Aurélien Bellanger aurait dû se contenter de la première partie de son roman : Minitel. Il y a là un vrai roman à écire et il l'a écrit. Après, ça devient n'importe quoi. 

 

Le Minitel, ou l'ascension de Pascal Ertanger dans cette nouvelle industrie : son alliance avec Houillard, comptable et blanchissseur d'argent de la pègre corse dans l'industrie du sexe, son amour avec Emilie, stripteaseuse, sa lutte contre l'emprise de France Telecom. Tout ça n'est pas indigne du roman balzacien qu'Aurélien Bellanger a voulu écrire. On pense parfois aux "Illusions perdues" et aux personnage de Lucien Chardon, futur Rubempré, et à David Séchard qui voulait révolutionner l'imprimerie. On trouve alors des personnages, une intrigue. Le personnage d'Emilie n'est pas indigne de la Coralie de Balzac. Ce que fut le Minitel, comment des entrepreneurs détournèrent l'objectif très fade de pouvoir disposer d'un annuaire électronique, vers la mise en conversation de millions de Français, tout ça est réussi et l'on se dit qu'on tient là, enfin, un roman qui nous parle de notre époque, et de nous, au lieu des sempiternelles confessions autobiographiques ou des réglements de compte familiaux Et puis le Minitel fut alors la grande aventure française, où l'on ne se contentait pas d'essayer de suivre. 

 

Pourquoi Steve Jobs est-il un personnage de roman et non pas Bill Gates ? Parce qu'il s'est fait viré de sa propre boîte, que NeXt fut un échec, qu'Apple a failli disparaître, qu'il l'a fait renaître, et qu'il est mort jeune d'un cancer. On n'oubliera pas qu'il était totalement caractériel, excessif en tout, et pouvait se montrer un vai salopard. De Bill Gates, on ne peut rien dire, si ce n'est qu'il est parti au bon moment de Microsoft, qu'il se consacre aux bonnes oeuvres, et qu'il est sans doute très heureux. Un modèle de réussite et de sagesse, mais sûrement pas un personnage de roman.

 

Pascal, notre héros, est un Bill Gates à la française. Il prend le bon virage Internet jusqu'au 2.0. Tout lui réussit. Ses accointances avec l'industrie du sexe, finissent bien par lui coûter un procès, et même de la prison avec sursis. Ca n'a pas l'air de l'avoir marqué plus que les amendes qu'a dues payer Microsoft à l'époque où ils étaient encore hémégoniques. Le livre n'est plus alors qu'une série de rencontre avec les grands noms d'Internet, prétexte pour en parcourir les différents épisodes et avatars.

 

On enjambe les deux dernières parties du roman, en diagonale, de plus en plus vite, sans parvenir à distinguer la part du roman, de la science-fiction la plus enivrée d'un assemblage de mots dénué de sens : "Le projet, tel que le lui avait présenté Vinski, consistait à implanter des ordinateurs sur la courbe hyperbolique de l'espace-temps pour qu'il dessinent ensemble un graphe aux arêtes exponentielles : plus l'on s'approchait des limites du monde, plus le réseau permettrait d'effectuer des calculs distribués efficaces [..] Si l'on disposait un filet d'ordinateurs sur l'horizon des événements d'un trou noir, la distorsion de l'espace-temps qu'il subirait augmenterait la puissance de traitement du réseau, qui serait déchiré en son centre par un puits nodal de dimension infinie, d'où s'échapperaient des jets d'information continus."

 

C'est alors que le lecteur a bien l'impression d'un trou noir, où cette théorie de l'information devient un tourbillon de mots posés là par hasard, et qui disparaissent sans laisser de sens ni d'envie d'aller plus loin. Il y a pourtant bien des choses à dire sur le 2.0 et comment toutes nos vies sont effectivement capturées dans les trous noirs nommée Google ou Facebook sans que l'on sache ce qu'elles deviennent, une fois absorbés par ces aimants. Mais, Auréline Bellanger ne domine alors plus du tout son sujet, se contentant de divaguer autour des théories de Shannon et de la machine de Turing. Visblement il ne sait plus de quoi il parle. Ce n'est plus que du bruit, sûrement pas de l'information, et plus du tout un roman.

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